12 novembre 2009

Acte 2, fin.

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SE METTRE FACE A l'EST. Vibrations divines, Eleen Caddy.
Sais-tu ce que veut dire aimer, sentir ton coeur rempli d'une telle joie et d'une telle gratitude que tu ne peux les contenir, et qu'il faut qu'elles débordent vers toutes les âmes autour de toi ? C'est une magnifique sensation de bien-être, et d'unité avec toute vie. Crainte, haine, jalousie, envie et avarice disparaissent lorsque l'amour est là, car il n'y a pas de place pour les forces négatives et destructrices en présence de l'amour. Lorsque ton coeur est froid et que tu n'éprouves aucun amour, ne désespère pas, mais regarde autour de toi et trouve quelque chose que tu puisses aimer. Cela peut être une très petite chose, mais cette petite étincelle a la capacité d'allumer ton être entier jusqu'à ce que l'amour s'embrase en toi. Une petite clé peut ouvrir une lourde porte. L'amour est la clé de chaque porte fermée. Apprends à l'utiliser jusqu'à ce que toutes les portes aient été ouvertes. Commence à l'endroit où tu es. Ouvre les yeux, ouvre ton coeur, découvre un besoin et réponds-y !

30 octobre 2009

Dujnou et ses genoux

Va donc, petite fleur. Avance sur ton chemin. Tu rentres dans le combat positif, celui où le mental refuse tout encombrement de la pensée portant préjudice au moral. L'envie de s'en sortir a pris le dessus. Accepter ce qui paraît injuste et inacceptable, tel est ton défi !
Accepter la vie autant que la mort, accepter de faire et de se faire confiance. Et puis pardonner. Effacer le tableau et se libérer des culpabilités encombrantes. Unir aussi le mental et le corps, que chaque partie s'identifie à l'autre pour devenir une entité unique et indivisible. Enfin, dialoguer with the body. Le corps est un interlocuteur valable et capable de trouver une solution aux conflits intérieurs.
DUJNOU, TON CORPS ASPIRE A LA PAIX ET A L'HARMONIE !!!!
Ouais, c'est bon, j'ai compris, pas la peine de gueuler les genoux !
STOP LA REBELLION !!!!
mmm, allez hop j'y go, faire un p'tit tour du côté du calme, du répit et de la distance réfléchie et raisonnée. J'en profite pour bannir toutes pensées négatives car ces salopes, elles sont complices du mal-être.
SOURIS A LA VIE ET LA VIE TE SOURIRA !!!!
Merde alors ça c'est vraiment bateau comme phrase...
...
Ok, stop la rébellion ! Je t'embrasse bien fort copain. Je te souris même !
BISOUS BISOUS !

23 octobre 2009

Princesse mandala.

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Une belle peau douce. De beaux cheveux. Une belle bouche, gourmande. Douce et sensuelle. Tu es tendre. Comme un bonbon. N'oublie jamais les jolies choses, les petites attentions, les gestes, les regards, les caresses et les quelques mots. J'aime te lire. Tu es belle vraiment, tu ne le réalises pas, que tu es vraiment très belle. Merveilleuse, passionnée. Magnifique. Une fleur... parmi les fleurs.

20 septembre 2009

Aimer en 9ch

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L'indécision. Sortir de sa coquille. Etre indépendante. Vivre l'instant présent et son évolution de chaque instant. Libre. Le matin tôt. Juste avant le réveil du soleil. Dans l'explosion de l'énergie cosmique. Je vois une nature divine.
Se laisser guider. Trouver son coin. En hauteur, au vent. En haut de la montagne. Il ya une colline ronde et douce. En suspension, la vue large. Des îles au loin, sur l'océan. Et les oiseaux volent près de mon visage.
Un lit d'herbe, sèche et piquante. Et tout autour la fraîcheur, des fleurs de toutes les couleurs. Du jaune, du violet, du rose. Du bleu, du rose. Du vert. Du rouge. Des oeuillets, des boutons d'or. Des crocus et des petits tournesols. Et, les boules d'ange, du coquelicot aussi. Je fais des bouquets sauvages.
Le corps en demande. Se lever et se mettre en mouvement. Danser la création du monde. Les chevilles sont bracelées, les doigts de pieds et mains rouges, la tête bijoutée, les yeux khôlés à la tarentaise, le saut léger du colibri, drappée de belles étoffes. J'ai décidé de tout raconter.
J'ai la force. De me détachée et d'être dévouée.

6 septembre 2009

Esprit, tu es là.

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"Dès le déclin du soleil, nous avons gagné une petite grotte où nous avons passé la nuit. Enroulée dans ma peau de caribou, juste avant le sommeil, je me faisais une réflexion sur ce qui m'avait poussée à suivre cet homme et, du même coup, me retrouver à suivre les conditions d'un long et certainement difficile déplacement" (Daniel Pouget, L'esprit de l'ours)
Ma vie est tributaire du climat, des saisons et des déplacements des animaux. Autour de moi s’agitent des forces violentes et des phénomènes inexplicables comme l’eau, les vents, la neige et la glace, le soleil, la lune et les étoiles. Aussi, je pense qu'un esprit m'anime. Il est temps d'aller à sa rencontre pour passer un pacte : "Dis mon pote, tu t'calmes un peu pa'ce que franch'ment tu m'remues trop. J'te raconte pas comment ça m'fatigue ! J'veux quand même te dire que j'te kiffe. Ouais. T'es un esprit fort et tu m'rends vivante. En fait, j'voudrais juste qu'on arrive à mieux s'parler. Tu vois c'que j'veux dire ? Une meilleure gestion pour une meilleure expression. Pa'ce que mine de rien, mon truc, si tu m'fous le bordel en deux secondes trois mouvements -genre j'vois pas v'nir le bidule que déjà, j'ai lâché trois scudes- c'est bien pa'ce que j'vais à l'encontre de toi. Je sais maint'nant pourquoi j'ai envie de plier les genoux, tendre mon corps, et me grimer le visage. Pour ne plus être la marionnette de n'importe qui ou de n'importe quoi. Pour te recevoir TOI. La discipline que cela m'impose m'aide à transcender mon ego. Et toi, t'es là pour m'pousser à prendre ma place et à créer. Ok l'esprit, j'choisis ta route. Mais, sois juste plus doux avec mamie, ok ? Bisous. "

27 juillet 2009

Et hop, une réponse

Barbara Nanning
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Mal aux tripes. Il m'appelle. Il est rentré, il prend les derniers rayons de soleil au bois. "-Tu viens ? -Non ! -Mais, si viens. Prends le vélo, rejoins-moi, tu sais que ça te fera le plus grand bien." Et hop, je pleure. Il ouvre la porte, il a apporté une pizza et des douceurs. Il me parle, ça me rassure. C'est qu'il me fait du bien le bougre ! J'aime quand il me dit qu'il est passé par là. Que lui aussi regardait le ciel et le voyait vide. "Tu vas trouver, ninou ! Tu vas trouver. Pense juste à prendre des forces pour la rentrée. Ne reste pas ici, je serais trop inquiet sinon." Et hop, je pleure. Je m'active, je fais tout ce que je n'ai pas fait dans la journée. Je me sens mieux. Je sais qu'il repart mais l'angoisse m'étreint moins à ce moment. Je m'assois sur le fauteuil, il regarde le film, il veut me faire partager ce qu'il ressent. Il a ses yeux d'enfants, il s'auto-papouille pour ressentir les petites décharges épidermiques, il rit. Je suis attendrie. "-T'es mignon, chaton. -Bonne nuit, p'tite chatte."************" -Hummmmmmmmmmm. Wouaaaaaaaaa.
-Hummmmmmmmmmm. Wouaaaaaaaaa."************* "-Oh ma chérie, on danse bien tous les deux, tu vois. C'est toi, rien que toi, je t'aime. -Je t'aime." ****************
En missionnaire. En totale réception. En totale fusion. C'est qu'on se sent forte ! Contenir cette énergie masculine, ce n'est pas rien. La laisser naître dans son ventre, c'est divin. C'est décidé, je me laisse guider. Les réponses arrivent quand on lâche prise. Et hop, je m'endors, la tête coiffée d'un collier de fleurs bleues, roses et jaunes.

26 juillet 2009

Cendrillon lunaire

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Cendrillon lunaire symbolise le domaine des rêves, le pouvoir intense de l'imagination, les visions fantasques et les sentiments profonds. Elle représente aussi la dimension de conscience renfermant toutes les aspirations de l'humanité. Il me faut explorer en moi les sentiments profonds que suscitent le passé, le foyer, la mère, les mystères de la vie et la sagesse d'Hécate, déesse de la lune. Il me faut reconnaître l'importance du deuil, de l'affliction et de l'humilité, car bien souvent, ce sont eux qui ouvrent les portes d'une joie profonde et du rayonnement du coeur. Il me faut laisser courir les larmes car ce sont les eaux de la vie. Le protecteur invincible de l'enfant n'est pas la mère physique extérieure mais la femme ou mère intérieure guérie qui se révèle lorsque l'âme a été nettoyée et purifiée.

Ornophinem, esprit nocture, élément feu.

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Ermite sauvage mais sociable. Observateur de l'homme, il fournit aux élémentaux des renseignements précieux sur leur vie, évolution, progrès, régression. Son message : "Même la bête qui sommeille en vous peut être une amie. Sachez faire parler votre instinct pour mieux le dépasser". Quelque chose d'explosif qui pourrait me transformer sommeille en moi. Une chose positive ou négative. Un loup-garou. Lorsque qu'il s'exprime, je vois la vie autrement, avec des points de vue et sensations qui peuvent être de grands apprentissages. Il faut que je sache le contrôler tout en lui laissant une certaine liberté. Tant qu'elle n'empiète pas sur celle des autres...

Into the wild.

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Chaque été, chaque vacance, c'est pareil. Je me sens incomprise, je ne supporte rien ni personne. Mes mots ne sont que critiques. J'ai envie de démonter tous les systèmes de croyances qui me semblent faux. Je me sens comme engluée. La mort, le mensonge, la trahison rôdent. Je suis inquiète, j'ai ces deux mains qui m'étranglent. Ça m'empêche de parler. Je suis terrifiée, je n'éprouve aucun amour pour mon prochain. Le souffle de l'autre, ses réflexions, rien que sa présence me pousse à lui cracher dessus. Surtout s'il se croit courageux, s'il se fourvoie dans son mensonge, s'il ne me voit pas et ne m'écoute pas. Si c'est moi que je rejette autant, alors il faut que je stoppe tout ! Me soustraire à cette réalité qui me pèse. Rester seule. Eteindre mon téléphone qui ne sonne pas. Tu ne fais sonner aucun téléphone non plus. Boycotter mon facebook qui ne s'anime pas. Tu n'as pas envie de poster sur les autres espaces. Abandonner cet espace de réflexion qui ne me mène à rien. Pour l'instant, c'est peut-être le seul que tu fréquentes. Rester sous les draps avec mon chat. Non. Ou aller me fondre dans un coin de nature en attendant... Oui, plutôt. Pffffffffffff ! Sois indulgente, tu souffres. Ton cœur est pur et tu refuses les compromis. Tu es rebelle et tu peux d’un instant à l'autre tout abandonner. Comme tous ceux qui ont été trahis dans leurs viscères. Quelque-chose te retient. C'est cette chose que tu exècres car elle te présente aux yeux du monde comme un être ordinaire alors que tu ne l'es pas. Pars à sa rencontre pour mieux comprendre, passe un pacte avec elle. Deviens vraiment qui tu es. C'est confus. Je ne vis pas. J'attends. Je subis. Tu cherches l'aventure humaine, le voyage au bout de toi-même. Pour tout oublier. Ou plutôt pour te souvenir et commencer enfin à vivre.

Paris au calme.

Jardin Saint-Gilles-Grand-Veneur.
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En plein Marais, au bout d'un dédale de ruelles, ce petit jardin à la française : tonnelle de rosiers, bancs de pierre et de bois, très romantique. Summum de l'élégance, ici fleurit la rose Catherine Deneuve. Les cloches d'une église.... j'ai besoin de Dieu. De soleil. De petits havres de paix. De me confondre avec la nature. Les fleurs. Les arbres. L'herbe verte et les oiseaux qui chantent. Loin de l'agitation de la grande ville. Loin de la consommation. Dieu est dans la nature et dans mon corps. Nulle part ailleurs. C'est là que je peux trouver du sens. Dans le repos de mon âme.

25 juillet 2009

Immobile

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Tu es triste. Ton coeur pleure. Ta gorge ne chante plus. Comme lorsque tu étais enfant. Tu aimerais être différente. C'est que tu ne t'aimes pas. Tu penses être invisible, inintéressante. N'aie pas peur de cet état. Tu es ça aussi. Une enfant en manque de considération, d'amour, de reconnaissance. Si tu savais comme je t'aime. Je vois ton coeur battre comme un petit papillon qui volette. Je vois la rosée au fond de tes yeux. Je vois la vie au creux de tes lêvres, le lait qui coule de ton nez. Cela touche mon âme. Je ne sais pas quoi faire. C'est que tu es un trésor et que je ne suis pas un pirate. Tu comprends ? Sois heureuse, ma douce. Je ne veux que ton bonheur ; il passe nécessairement par cette liberté et cette autonomie qui te paralysent. J'ai envie que tu ne souffres plus de ce vide dans lequel tu te perds, que les larmes n'aveuglent plus tes jolis petits yeux. Je voudrais t'aimer comme un père et une mère. Mais, je ne suis pas eux. Je t'aime comme un homme. Et, je ne peux aimer que la femme. L'enfant est orpheline. Mais, toi, tu m'as moi. Je me sens atrocement seule. Je sais. Je ne vois pas d'issue. C'est l'angoisse. Je n'ai plus envie. Tu sais que c'est faux. Si tu savais par quoi je suis passée. Je sais surtout que tu n'arrives pas à le dire. C'est que j'ai honte. C'est surtout que tu as appris à te protéger et à ne compter que sur toi-même. Je ne supporte pas que l'on vienne me consoler. Et pourtant, tu en crèves d'envie. Je crèves surtout de ne pas trouver ma place. Cet ennui est passager. Il gagne du terrain. Il attaque mon coeur. Tu vas trouver. C'est que je cherche, je creuse, j'explore. Tu es tenace. Mais, je fatigue. Comme un petit poisson qui tente de remonter à la surface et qui se fait écraser par une vague. Respire. C'est la période de l'endurance. Apprends la patience. Chaque chose vient en son temps. Agir selon les circonstances.... Je te tiens la main. Ne la lâche pas !

23 juillet 2009

Si j'étais un oiseau

Je serais un colibri.
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Un jour, dit une légende amérindienne, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux, terrifiés et atterrés, observaient le désastre, impuissants. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes d’eau dans son bec pour les jeter sur le feu. Au bout d’un moment, le tatou, agacé par ses agissements dérisoires, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ! Tu crois que c’est avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ? » Le colibri lui répondit alors : « Peu importe, je fais ma part. »

22 juillet 2009

La fille du vent

Stylisme Elisa Naim.
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Particulièrement en ce moment, tu ressens l'urgence. De te positionner. Sur de vrais sujets. Après une recherche identitaire, tu souhaites te mobiliser sur bien plus grand. Les désirs égotiques te laissent perplexe. Je l'ai vu. Tu ne veux plus les entendre. Tu sais ce que c'est que de vouloir exister. Et, tu sais aussi que le chemin est d'exister dans un tout et non pas dans sa coquille, pour sa pomme. C'est bien plus que de la perplexité ! Je ressens du mépris pour tous ceux et celles qui, pour exister, volent la respiration d'autrui. Ce mépris est mauvais, il te fait pleurer ensuite. Détache-toi ! Je me sens si loin. Je suis fière de cela. Envole-toi ! Je me sens comme un mouetton qui attend son heure. Où est ma famille ? J'ai besoin d'encouragement. Tu es en marche. Ne doute pas de tes capacités à agir. Elles sont grandes. Cette plume, nous te te l'offrons ; nous sommes là pour veiller sur toi. Envole-toi !

17 juillet 2009

Le meilleur de moi

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Pour une conscience profonde des choses, j'utilise mon cerveau droit, mes ressources féminines. Je développe mon intuition, ma créativité, ma sensibilité, mon ouverture, mon amour et empathie, ma vacuité, ma connaissance, mon inspiration, mon observation. Je transforme mon évitement, ma sensiblerie excessive, ma pareisse et mon laisser-aller. Pour une conscience de mon identité, j'utilise mon cerveau gauche, mes ressources masculines. Je développe ma concentration, mon analyse, ma maîtrise de soi, ma volonté, ma puissance juste, ma capacité d'action, mon esprit d'entreprise. Je transforme ma résistance aux changements, ma rigidité, mon insensibilité, mon orgeuil, mon obstination. Je m'accomplis, je trouve ma raison d'être. C'est la quête de mon bonheur. Mon corps est mon allié. Du côté droit, il me fait femme. Du côté gauche, il me fait homme. Mon âme respire grâce à ces deux intentions : la réception et l'action. Je protège mon ventre qui est le siège de mes émotions, lié au deuxième chakra. C'est ici que je me respecte et que je trouve l'équilibre entre moi et les autres. C'est ici que j'ose ressentir et dire non. Je protège mes yeux qui sont le siège de ma peur et de ma colère, lié au 6ème chakra. C'est ici que je désactive les pensées négatives qui m'animent. C'est ici que je trouve ma clairvoyance, cette lucidité qui m'ouvre aux changements. Je protège mon plexus solaire qui est le siège de ma puissance, lié au troisième chakra. C'est ici que je trouve ma juste place. C'est ici que je me considère et que je considère le monde qui m'entoure. C'est ici que je refuse la manipulation et la domination. Je suis fière de moi car j'accepte ma seule responsabilité, celle d'être en contact avec moi-même pour embrasser la cohérence du tout.

16 juillet 2009

Coquillage

La naissance de Vénus, Sandro Botticelli, peint vers 1485.
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Tu es. Tu existes. Tu en as marre. C'est ainsi. Pourquoi vouloir croire que tu n'as pas ta place ? Parce que tu ne veux pas vivre. Mais tu vis. Tu es belle. Tu es jeune. Et surtout, tu respires. Tu t'appelles Vi-Zigote. Dis-toi bonjour. Bonjour. Dis-toi que tu as des désirs. J'ai des désirs. Dis-toi que tu as le droit de les connaître. J'ai le droit de les connaître. Demande-toi s'ils sont justes. Est-ce qu'ils sont justes ? Certains oui, d'autres pas. Pose-toi la question. Laquelle ? Quels sont tes désirs justes ? Quels sont mes désirs justes ? Tes désirs justes sont : vouloir t'affirmer, vouloir être respectée, vouloir travailler dans un organisme oeuvrant pour la défense de la paix, gagner de l'argent, vouloir fonder une famille, vouloir que l'homme que tu aimes t'aime, te protège et te défende. Quels sont les désirs qui ne sont pas justes ? Vouloir fuir, casser, fumer, mourir, être seule, échouer, tuer la terre entière, rejeter et être rejetée. Tu devrais arrêter! Pour que les désirs justes émergent et respirent. Tu es capable de les réaliser. Va dormir et réveille-toi avec eux. Et, passe à autre chose. Ne critique plus.

5 mai 2009

Si j'étais une fleur

Je serais une edelweiss.
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Cette "blanche étoile des glaciers" qui paraît si fragile résiste pourtant avec vaillance aux conditions climatiques les plus rigoureuses. Son système naturel d'auto-défense et sa grande souplesse d'adaptation lui permettent de tenir tête au grand froid, comme au fort rayonnement solaire.

1 mai 2009

Mon prénom commence par un V.

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Ma première grand amie me dit ceci : " j'ai tant de souvenirs, en classe comme chez toi ou chez moi, lors de nos fameuses soirées pyjamas ou de nos après-midi de jeux, de nos séances de gym, de télé (tu te rappelles comme on aimait le dessin animé qui racontait la vie d'une fille qui faisait de la gym? et il y avait aussi la grande periode jeanne et serge, on devait avoir 8 ans!!) j'ai des tonnes d'autres détails en tête! " Comment lui dire ? Nabelle, je ne me souviens de rien. Juste de ces yeux et de ces mains.

Brindille

Qui replantera l'olivier ? Où sont passés les gens que j'ai aimé ?
Qui foulera le chemin de ma maison ?
Qui m'aimera aux rythmes des saisons?"
(Wallen, L'olivier, album Avoir la vie devant soi)
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Une personne dépressive perd confiance en elle, se dévalorise et culpabilise. Souvent les reproches exprimés ou non de l’entourage aggravent cette maladie. Le dépressif a a une vision négative de lui-même, du monde et de l'avenir, ce qui le pousse à se couper véritablement de leur entourage. Ils pensent que leur dépression doit rester secrète, ils éprouvent de la honte et leurs proches ressentent souvent une profonde souffrance à l'idée de ne pas pouvoir les rendre heureux. La dépression, ça me connaît. J'ai souffert de cette maladie et longtemps pensé que j'en étais responsable. J'ai consulté. Avec une longue analyse, jai mis du sens, j'ai acquis de l'autonomie, j'ai goûté au calme. Cela m'a coûté 32O euros par mois pendant 6 ans. J'aurais pu aller voir un psychologue remboursé par la sécurité sociale mais l'idée qu'il n'ait pas fait d'analyse lui-même me semblait absurde ; signe aussi d'une volonté de ne pas me considérer comme malade et de ne pas me poser en victime en faisant payer la société. J'ai d'abord fait payer les parents, les premiers mois de la première année. Puis, je suis partie du nid. A 19 ans. Et, j'ai payé seule. Ayant le statut d'étudiante, j'y suis arrivée en faisant des petits jobs, vivant dans un appartement que les parents louaient. Au bout de la 6ème année, la psy et moi avons arrêté le travail d'un commun accord. Moi, je me pensais guérie. Elle un peu moins, mais elle m'a fait confiance. J'ai quitté l'appart et je suis venue vivre ma vie à Paris. J'ai rencontré l'homme. J'ai habité pendant un moment chez lui. J'ai trouvé un CDI. J'ai quitté l'homme. J'ai signé mon premier contrat de location, j'ai emménagé dans un 13 m2, j'ai payé mon loyer. Je me suis fait licenciée. Je voulais partir. Aujourd'hui, je suis libre. J'ai résilié mon bail. Je vis de nouveau avec l'homme. Sa maison est ma maison. 1 an que je suis adulte. 2 ans que j'ai fini l'analyse. Souvent, je ressens du chagrin et de la colère. Mais, je me suis sauvée.

SOS. Animal en détresse.

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J'ai bientôt la trentaine et je découvre tout juste l'univers de la mode, des tendances, du luxe. Par internet. A travers tous ces blogs de filles. C'est qu'il y a plus d'un an, j'ai été embauchée dans une "grande" agence d'architecture parisienne. Et qu'il y a 4 mois, j'en suis partie. Depuis, j'erre. Dans la vie et sur le net. Et, je découvre l'univers des filles. Je comprends mieux pourquoi lors de ce WE à Madrid, l'italien a cru me faire plaisir en me montrant le MANGO. Pourquoi aussi les hôtesses d'accueil ont passé leur premier après-midi "lisbonnien" à écumer tous les shops. Je me suis regardée dans une glace. OK. Je ne ressemble à rien. OK. Je ne suis pas à la mode. OK. Je dois agir. Me voilà à regarder le Burkiblog, le blog hype sur les tendances. A appeler mon pantalon serré un slim, mes bottes frangés des Minnetonka. A mettre mon foulard en bavoir. Et je me dis dans un flot de respirations saccadées : je dois changer / pour plaire / pour qu'on me remarque / pour me mettre en valeur / pour me plaire / je dois ressembler à quelqu'un / pour me sentir moins seule / appartenir à une tribu / pour avoir moi aussi une armure moderne et glamour / j'ai peur d'affronter l'extérieur " Beaucoup payent cher leur armure. Chque jour, il leur faut acheter de nouvelles choses. Le syndrome du " je n'ai plus rien de neuf dans mon placard" . Et puis, c'est à celle qui portera la tendance en premier. Les autres suivent. De blog en blog, une série de clonnes qui se prennent en photo. Toutes sont jolies mais toutes se ressemblent. C'est fascinant d'observer dans une lorgnette une communauté. Des liens amicaux se tissent. Il y a de vrais talents, des profils qui se démarquent. Mais pourquoi diantre, depuis que je les lis, je suis encore plus perturbée dans l'estime de mon être ? Je me sens déconfite devant cette futilité qui habite le coeur des filles et angoissée par l'absence d'unicité. Certaines disent qu'elles agissent au nom du Beau. Elles sont journalistes mode ; chaque jour, elles écrivent des billets. Chaque jour, inlassablement ! Ce qui me pousse moi à acheter une belle valise pour partir en WE, le dernier sac à la mode, des chaussures encore et encore etc., ce sont mes névroses, cette jalousie, cette envie, cette frustration qui naissent d'une estime de soi bousillée. Moi aussi, j'aime le Beau, je veux du luxe. Tout comme elles, j'ai rêvé au prince charmant et à la chaussure de verre. Les bottes en photo, un pure exemple. Le patchwork et le talon me font tourner la tête. C'est un modèle de Christian Louboutin, leur prix : 1235€, elles sont en Pony Kebir. En QUOI ??? Je cherche sur internet. Mince, je ne trouve pas. Pony = Poney, Kebir = Kebab. Je m'inquiète tout d'un coup. Poney Kebab ? Viande de Poney ? Peau de Poulain ? J'ai la tête qui arrête de tourner, l'envie furieuse de ne plus aimer ces bottes, la mode et tous ceux qui s'habillent de peau de poney, de fourrure, et tous ceux aussi qui s'habillent de la peau des autres ! J'ai envie de me nourrir autrement, de ne porter que ma peau. Je ne veux pas ressembler à ces modeuses, ces journalistes, et à toutes ces personnes qui font la Mode. De toute façon, je ne peux pas car je ne ressemble à rien, je ressemble à moi.

Sors de ma tête.

Jorden Betten photographié par Annouck Bertin.
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Depuis longtemps, le mot "nul" résonne dans ma tête. C'est que le père l'utilisait constamment pour me définir. J'ai regardé la définition dans le dictionnaire : - sans valeur (bon à rien, incompétent, ignorant, incapable, mauvais, inapte, inexistant, insignifiant, annulé, caduc, non avenu, infirmé, abrogé, aboli, effacé, périmé, invalidé, oblitéré, résilié, révoqué, rompu, vain) - aucun (personne, rien, zéro). Coïncidence marrante : l'homme que j'aime lance parfois : "t'es nulle", "t'es vraiment nulle". Aujourd'hui, il me l'a dit. Parce que je baisse souvent les bras en ce moment devant les difficultés. J'ai eu envie de le tuer. Dans un cri de rage, je lui explique. C'est vital maintenant. Que l'on me donne de la valeur. Pour me donner la force de sortir. C'est très important. Je n'arrive pas à valider les jolis regards et bonnes paroles quand ils proviennent d'un être qui es capable de me mépriser. Peut-être qu'il me méprise parce que je le méprise. Jamais je lui dis qu'il est nul. Mais, je lui dis qu'il est sale. Chose que je n'ai jamais pu dire au père. Papa, tu es un gros dégoûtant, tu pues du cul, tu es un enfoiré, un enculé. Tu m'as enculée. Et répétait que c'est parce que j'étais nulle. Pauvre merde !

30 avril 2009

Jour de brume

Le lac majeur, Italie du Nord. *****************************************************************
Si tu te retrouves ainsi, devant ton ordinateur, protégée des rayons de soleil par le grand rideau blanc, les portes fermées, c'est que tu es bâillonnée. Ton souffle ne monte pas vers le ciel. Les mots s'agglutinent au fond de ta gorge. Si tu parles, tu hurles. Si tu parles, tu pleures. Aujourd'hui, je t'ai observée ; tu tentes de retrouver un passé qui ne se voit plus. L'instructrice a dit que les périodes de solitude ne durent pas à condition d'être dans le juste. Je suis née dans l'injuste. Les portes se referment. Mon monde n'aime pas la vérité. J'essaye en vain d'en gagner un autre. Mais, je me trompe. Je n'échappe pas à ma réalité. Sans mon histoire, je ne me sens rien. A la garder secrète, je retombe dans l'oubli. Celui qui me fait douter d'exister. ,Tu ne peux pas te lier à des personnes qui ne veulent pas entendre ton histoire. C'est leur droit de manifester leur refus d'écouter ce qui te fait. Et, c'est naturel que tu te sentes poussée loin d'eux. Tu es façonnée par ton histoire, elle vit en toi. Elle fait ton unicité. Assumer ton histoire, c'est exister.J'ai une boule dans la gorge. De tous ces : "oh non, ne me dis rien, je ne veux pas entendre parler de ça. Elle sortira. Ne t'inquiète pas. C'est que jamais j'en parle ! Parfois, ça sort. Juste une phrase. La réaction en face est souvent si brutale que je reste transie d'effroi. Je sais que je m'expose au risque. Je ne suis pas très rock and roll, le risque, j'évite. Je ne suis pas très funky, la légèreté, ça m'est difficile. Jazzy ?Je passe la main, la torture des accords, j'ai fait le tour. Classique ? Ouais pour me purifier mais loin de ma folie. Alors comment me dire ? Qu'aimes-tu ?. Pffff... ben... J'sais pas très bien. Le coeur, la compassion, la simplicité, la profondeur. Demain, tu commenceras à dire. Entendu. Bien. Merci.

29 avril 2009

Fly me to the moon

La lune, photographiée par la NASA.
"Madame rêve. Au ciel. Madame rêve. Au ciel. Madame rêve."
(Alain Bashung, Album Osez Joséphine, Madame Rêve) *************************************************************
Les amours, les amitiés, cela ne doit pas flinguer. Ecoute-toi. Je me sens seule mais je ne le suis pas. Je me sens fatiguée mais je ne le suis pas. Coupe avec les vieux systèmes, tu te réunifieras avec toi-mêm. Quelqu’un qui te veut du bien agit de cette façon : il s’intéresse à toi, s'empresse d'avoir de tes nouvelles, partage des choses. Il t'écoute. Il ne te laisse pas seule. Tu sais que tu dois continuer d'avancer. Je suis capable de rentrer dans la danse, de respirer au rythme des autres, de suivre l'énergie collective. Continue. A faire du bien à ton corps. Toi. Sans attendre des autres. Continue. Le sport. Le rêve. Cela se met en place. Tu prends les bonnes décisions. Continue. D’écrire. Quand tu ne sais plus. Quand tout bloque. Quand tu doutes. Que tu te sens vide. Ma petite voix est bavarde. Laisse-moi te causer. Ma chérie. Monte dans la fusée. Va voir le ciel, et atterris pour vivre mieux ta vie. Ici. En bas. La terre te porte. Je t’aime. Merci.

Erreur de casting

"Le temps du voyage, je prends mes bagages, et puis j'arrive.
Je prends mon courage à deux mains, si ça m'arrive.
Je prends juste encore le temps de vivre.
Et j'arrive, j'arrive..."
(Zazie, album Rodéo, J'arrive)
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"MAIS QU'EST-CE QUE J'AI PU FAIRE AU BON DIEU POUR AVOIR UNE FILLE PAREILLE ?!!!" La mère me regardait, levait les yeux au ciel et répétait ça souvent. ça semblait grave. Elle avait l'air vachement malheureuse. "Les membres de votre famille sont lourds et lents, vous filez comme le vent. Ils sont bruyants, vous aimez le calme, ou bien vous chantez et ils sont silencieux. Quand vous savez quelque-chose, vous savez, un point c'est tout ; eux ont besoin de trois cent trente-trois pages de preuves. Aucun doute : c'est le syndrome du ZIGOTE INTERVERTI. Jamais entendu parler ? Et bien, voilà... Un jour, la fée zigote traversait le ciel au dessus de votre ville natale, portant dans son panier un tas de petits zigotes tout excités. Et parmi ces zigotes, il y a avait vous, destinés à des parents qui sauraient vous comprendre. Or, voilà que la fée Zigote rencontre une zone de turbulence. Vous passez accidentellement par dessus le panier et, cul par dessus tête, vous entrez dans une famille absolument pas faite pour vous. " (Clarissa Pinkola Estés, Femmes qui courent avec les loups).