26 juillet 2009

Cendrillon lunaire

********************************************
Cendrillon lunaire symbolise le domaine des rêves, le pouvoir intense de l'imagination, les visions fantasques et les sentiments profonds. Elle représente aussi la dimension de conscience renfermant toutes les aspirations de l'humanité. Il me faut explorer en moi les sentiments profonds que suscitent le passé, le foyer, la mère, les mystères de la vie et la sagesse d'Hécate, déesse de la lune. Il me faut reconnaître l'importance du deuil, de l'affliction et de l'humilité, car bien souvent, ce sont eux qui ouvrent les portes d'une joie profonde et du rayonnement du coeur. Il me faut laisser courir les larmes car ce sont les eaux de la vie. Le protecteur invincible de l'enfant n'est pas la mère physique extérieure mais la femme ou mère intérieure guérie qui se révèle lorsque l'âme a été nettoyée et purifiée.

Ornophinem, esprit nocture, élément feu.

***************************************
Ermite sauvage mais sociable. Observateur de l'homme, il fournit aux élémentaux des renseignements précieux sur leur vie, évolution, progrès, régression. Son message : "Même la bête qui sommeille en vous peut être une amie. Sachez faire parler votre instinct pour mieux le dépasser". Quelque chose d'explosif qui pourrait me transformer sommeille en moi. Une chose positive ou négative. Un loup-garou. Lorsque qu'il s'exprime, je vois la vie autrement, avec des points de vue et sensations qui peuvent être de grands apprentissages. Il faut que je sache le contrôler tout en lui laissant une certaine liberté. Tant qu'elle n'empiète pas sur celle des autres...

Into the wild.

*********************************************************
Chaque été, chaque vacance, c'est pareil. Je me sens incomprise, je ne supporte rien ni personne. Mes mots ne sont que critiques. J'ai envie de démonter tous les systèmes de croyances qui me semblent faux. Je me sens comme engluée. La mort, le mensonge, la trahison rôdent. Je suis inquiète, j'ai ces deux mains qui m'étranglent. Ça m'empêche de parler. Je suis terrifiée, je n'éprouve aucun amour pour mon prochain. Le souffle de l'autre, ses réflexions, rien que sa présence me pousse à lui cracher dessus. Surtout s'il se croit courageux, s'il se fourvoie dans son mensonge, s'il ne me voit pas et ne m'écoute pas. Si c'est moi que je rejette autant, alors il faut que je stoppe tout ! Me soustraire à cette réalité qui me pèse. Rester seule. Eteindre mon téléphone qui ne sonne pas. Tu ne fais sonner aucun téléphone non plus. Boycotter mon facebook qui ne s'anime pas. Tu n'as pas envie de poster sur les autres espaces. Abandonner cet espace de réflexion qui ne me mène à rien. Pour l'instant, c'est peut-être le seul que tu fréquentes. Rester sous les draps avec mon chat. Non. Ou aller me fondre dans un coin de nature en attendant... Oui, plutôt. Pffffffffffff ! Sois indulgente, tu souffres. Ton cœur est pur et tu refuses les compromis. Tu es rebelle et tu peux d’un instant à l'autre tout abandonner. Comme tous ceux qui ont été trahis dans leurs viscères. Quelque-chose te retient. C'est cette chose que tu exècres car elle te présente aux yeux du monde comme un être ordinaire alors que tu ne l'es pas. Pars à sa rencontre pour mieux comprendre, passe un pacte avec elle. Deviens vraiment qui tu es. C'est confus. Je ne vis pas. J'attends. Je subis. Tu cherches l'aventure humaine, le voyage au bout de toi-même. Pour tout oublier. Ou plutôt pour te souvenir et commencer enfin à vivre.

Paris au calme.

Jardin Saint-Gilles-Grand-Veneur.
*******************************************************************
En plein Marais, au bout d'un dédale de ruelles, ce petit jardin à la française : tonnelle de rosiers, bancs de pierre et de bois, très romantique. Summum de l'élégance, ici fleurit la rose Catherine Deneuve. Les cloches d'une église.... j'ai besoin de Dieu. De soleil. De petits havres de paix. De me confondre avec la nature. Les fleurs. Les arbres. L'herbe verte et les oiseaux qui chantent. Loin de l'agitation de la grande ville. Loin de la consommation. Dieu est dans la nature et dans mon corps. Nulle part ailleurs. C'est là que je peux trouver du sens. Dans le repos de mon âme.