26 juillet 2009

Into the wild.

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Chaque été, chaque vacance, c'est pareil. Je me sens incomprise, je ne supporte rien ni personne. Mes mots ne sont que critiques. J'ai envie de démonter tous les systèmes de croyances qui me semblent faux. Je me sens comme engluée. La mort, le mensonge, la trahison rôdent. Je suis inquiète, j'ai ces deux mains qui m'étranglent. Ça m'empêche de parler. Je suis terrifiée, je n'éprouve aucun amour pour mon prochain. Le souffle de l'autre, ses réflexions, rien que sa présence me pousse à lui cracher dessus. Surtout s'il se croit courageux, s'il se fourvoie dans son mensonge, s'il ne me voit pas et ne m'écoute pas. Si c'est moi que je rejette autant, alors il faut que je stoppe tout ! Me soustraire à cette réalité qui me pèse. Rester seule. Eteindre mon téléphone qui ne sonne pas. Tu ne fais sonner aucun téléphone non plus. Boycotter mon facebook qui ne s'anime pas. Tu n'as pas envie de poster sur les autres espaces. Abandonner cet espace de réflexion qui ne me mène à rien. Pour l'instant, c'est peut-être le seul que tu fréquentes. Rester sous les draps avec mon chat. Non. Ou aller me fondre dans un coin de nature en attendant... Oui, plutôt. Pffffffffffff ! Sois indulgente, tu souffres. Ton cœur est pur et tu refuses les compromis. Tu es rebelle et tu peux d’un instant à l'autre tout abandonner. Comme tous ceux qui ont été trahis dans leurs viscères. Quelque-chose te retient. C'est cette chose que tu exècres car elle te présente aux yeux du monde comme un être ordinaire alors que tu ne l'es pas. Pars à sa rencontre pour mieux comprendre, passe un pacte avec elle. Deviens vraiment qui tu es. C'est confus. Je ne vis pas. J'attends. Je subis. Tu cherches l'aventure humaine, le voyage au bout de toi-même. Pour tout oublier. Ou plutôt pour te souvenir et commencer enfin à vivre.

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