27 juillet 2009

Et hop, une réponse

Barbara Nanning
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Mal aux tripes. Il m'appelle. Il est rentré, il prend les derniers rayons de soleil au bois. "-Tu viens ? -Non ! -Mais, si viens. Prends le vélo, rejoins-moi, tu sais que ça te fera le plus grand bien." Et hop, je pleure. Il ouvre la porte, il a apporté une pizza et des douceurs. Il me parle, ça me rassure. C'est qu'il me fait du bien le bougre ! J'aime quand il me dit qu'il est passé par là. Que lui aussi regardait le ciel et le voyait vide. "Tu vas trouver, ninou ! Tu vas trouver. Pense juste à prendre des forces pour la rentrée. Ne reste pas ici, je serais trop inquiet sinon." Et hop, je pleure. Je m'active, je fais tout ce que je n'ai pas fait dans la journée. Je me sens mieux. Je sais qu'il repart mais l'angoisse m'étreint moins à ce moment. Je m'assois sur le fauteuil, il regarde le film, il veut me faire partager ce qu'il ressent. Il a ses yeux d'enfants, il s'auto-papouille pour ressentir les petites décharges épidermiques, il rit. Je suis attendrie. "-T'es mignon, chaton. -Bonne nuit, p'tite chatte."************" -Hummmmmmmmmmm. Wouaaaaaaaaa.
-Hummmmmmmmmmm. Wouaaaaaaaaa."************* "-Oh ma chérie, on danse bien tous les deux, tu vois. C'est toi, rien que toi, je t'aime. -Je t'aime." ****************
En missionnaire. En totale réception. En totale fusion. C'est qu'on se sent forte ! Contenir cette énergie masculine, ce n'est pas rien. La laisser naître dans son ventre, c'est divin. C'est décidé, je me laisse guider. Les réponses arrivent quand on lâche prise. Et hop, je m'endors, la tête coiffée d'un collier de fleurs bleues, roses et jaunes.

26 juillet 2009

Cendrillon lunaire

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Cendrillon lunaire symbolise le domaine des rêves, le pouvoir intense de l'imagination, les visions fantasques et les sentiments profonds. Elle représente aussi la dimension de conscience renfermant toutes les aspirations de l'humanité. Il me faut explorer en moi les sentiments profonds que suscitent le passé, le foyer, la mère, les mystères de la vie et la sagesse d'Hécate, déesse de la lune. Il me faut reconnaître l'importance du deuil, de l'affliction et de l'humilité, car bien souvent, ce sont eux qui ouvrent les portes d'une joie profonde et du rayonnement du coeur. Il me faut laisser courir les larmes car ce sont les eaux de la vie. Le protecteur invincible de l'enfant n'est pas la mère physique extérieure mais la femme ou mère intérieure guérie qui se révèle lorsque l'âme a été nettoyée et purifiée.

Ornophinem, esprit nocture, élément feu.

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Ermite sauvage mais sociable. Observateur de l'homme, il fournit aux élémentaux des renseignements précieux sur leur vie, évolution, progrès, régression. Son message : "Même la bête qui sommeille en vous peut être une amie. Sachez faire parler votre instinct pour mieux le dépasser". Quelque chose d'explosif qui pourrait me transformer sommeille en moi. Une chose positive ou négative. Un loup-garou. Lorsque qu'il s'exprime, je vois la vie autrement, avec des points de vue et sensations qui peuvent être de grands apprentissages. Il faut que je sache le contrôler tout en lui laissant une certaine liberté. Tant qu'elle n'empiète pas sur celle des autres...

Into the wild.

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Chaque été, chaque vacance, c'est pareil. Je me sens incomprise, je ne supporte rien ni personne. Mes mots ne sont que critiques. J'ai envie de démonter tous les systèmes de croyances qui me semblent faux. Je me sens comme engluée. La mort, le mensonge, la trahison rôdent. Je suis inquiète, j'ai ces deux mains qui m'étranglent. Ça m'empêche de parler. Je suis terrifiée, je n'éprouve aucun amour pour mon prochain. Le souffle de l'autre, ses réflexions, rien que sa présence me pousse à lui cracher dessus. Surtout s'il se croit courageux, s'il se fourvoie dans son mensonge, s'il ne me voit pas et ne m'écoute pas. Si c'est moi que je rejette autant, alors il faut que je stoppe tout ! Me soustraire à cette réalité qui me pèse. Rester seule. Eteindre mon téléphone qui ne sonne pas. Tu ne fais sonner aucun téléphone non plus. Boycotter mon facebook qui ne s'anime pas. Tu n'as pas envie de poster sur les autres espaces. Abandonner cet espace de réflexion qui ne me mène à rien. Pour l'instant, c'est peut-être le seul que tu fréquentes. Rester sous les draps avec mon chat. Non. Ou aller me fondre dans un coin de nature en attendant... Oui, plutôt. Pffffffffffff ! Sois indulgente, tu souffres. Ton cœur est pur et tu refuses les compromis. Tu es rebelle et tu peux d’un instant à l'autre tout abandonner. Comme tous ceux qui ont été trahis dans leurs viscères. Quelque-chose te retient. C'est cette chose que tu exècres car elle te présente aux yeux du monde comme un être ordinaire alors que tu ne l'es pas. Pars à sa rencontre pour mieux comprendre, passe un pacte avec elle. Deviens vraiment qui tu es. C'est confus. Je ne vis pas. J'attends. Je subis. Tu cherches l'aventure humaine, le voyage au bout de toi-même. Pour tout oublier. Ou plutôt pour te souvenir et commencer enfin à vivre.

Paris au calme.

Jardin Saint-Gilles-Grand-Veneur.
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En plein Marais, au bout d'un dédale de ruelles, ce petit jardin à la française : tonnelle de rosiers, bancs de pierre et de bois, très romantique. Summum de l'élégance, ici fleurit la rose Catherine Deneuve. Les cloches d'une église.... j'ai besoin de Dieu. De soleil. De petits havres de paix. De me confondre avec la nature. Les fleurs. Les arbres. L'herbe verte et les oiseaux qui chantent. Loin de l'agitation de la grande ville. Loin de la consommation. Dieu est dans la nature et dans mon corps. Nulle part ailleurs. C'est là que je peux trouver du sens. Dans le repos de mon âme.

25 juillet 2009

Immobile

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Tu es triste. Ton coeur pleure. Ta gorge ne chante plus. Comme lorsque tu étais enfant. Tu aimerais être différente. C'est que tu ne t'aimes pas. Tu penses être invisible, inintéressante. N'aie pas peur de cet état. Tu es ça aussi. Une enfant en manque de considération, d'amour, de reconnaissance. Si tu savais comme je t'aime. Je vois ton coeur battre comme un petit papillon qui volette. Je vois la rosée au fond de tes yeux. Je vois la vie au creux de tes lêvres, le lait qui coule de ton nez. Cela touche mon âme. Je ne sais pas quoi faire. C'est que tu es un trésor et que je ne suis pas un pirate. Tu comprends ? Sois heureuse, ma douce. Je ne veux que ton bonheur ; il passe nécessairement par cette liberté et cette autonomie qui te paralysent. J'ai envie que tu ne souffres plus de ce vide dans lequel tu te perds, que les larmes n'aveuglent plus tes jolis petits yeux. Je voudrais t'aimer comme un père et une mère. Mais, je ne suis pas eux. Je t'aime comme un homme. Et, je ne peux aimer que la femme. L'enfant est orpheline. Mais, toi, tu m'as moi. Je me sens atrocement seule. Je sais. Je ne vois pas d'issue. C'est l'angoisse. Je n'ai plus envie. Tu sais que c'est faux. Si tu savais par quoi je suis passée. Je sais surtout que tu n'arrives pas à le dire. C'est que j'ai honte. C'est surtout que tu as appris à te protéger et à ne compter que sur toi-même. Je ne supporte pas que l'on vienne me consoler. Et pourtant, tu en crèves d'envie. Je crèves surtout de ne pas trouver ma place. Cet ennui est passager. Il gagne du terrain. Il attaque mon coeur. Tu vas trouver. C'est que je cherche, je creuse, j'explore. Tu es tenace. Mais, je fatigue. Comme un petit poisson qui tente de remonter à la surface et qui se fait écraser par une vague. Respire. C'est la période de l'endurance. Apprends la patience. Chaque chose vient en son temps. Agir selon les circonstances.... Je te tiens la main. Ne la lâche pas !

23 juillet 2009

Si j'étais un oiseau

Je serais un colibri.
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Un jour, dit une légende amérindienne, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux, terrifiés et atterrés, observaient le désastre, impuissants. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes d’eau dans son bec pour les jeter sur le feu. Au bout d’un moment, le tatou, agacé par ses agissements dérisoires, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ! Tu crois que c’est avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ? » Le colibri lui répondit alors : « Peu importe, je fais ma part. »

22 juillet 2009

La fille du vent

Stylisme Elisa Naim.
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Particulièrement en ce moment, tu ressens l'urgence. De te positionner. Sur de vrais sujets. Après une recherche identitaire, tu souhaites te mobiliser sur bien plus grand. Les désirs égotiques te laissent perplexe. Je l'ai vu. Tu ne veux plus les entendre. Tu sais ce que c'est que de vouloir exister. Et, tu sais aussi que le chemin est d'exister dans un tout et non pas dans sa coquille, pour sa pomme. C'est bien plus que de la perplexité ! Je ressens du mépris pour tous ceux et celles qui, pour exister, volent la respiration d'autrui. Ce mépris est mauvais, il te fait pleurer ensuite. Détache-toi ! Je me sens si loin. Je suis fière de cela. Envole-toi ! Je me sens comme un mouetton qui attend son heure. Où est ma famille ? J'ai besoin d'encouragement. Tu es en marche. Ne doute pas de tes capacités à agir. Elles sont grandes. Cette plume, nous te te l'offrons ; nous sommes là pour veiller sur toi. Envole-toi !

17 juillet 2009

Le meilleur de moi

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Pour une conscience profonde des choses, j'utilise mon cerveau droit, mes ressources féminines. Je développe mon intuition, ma créativité, ma sensibilité, mon ouverture, mon amour et empathie, ma vacuité, ma connaissance, mon inspiration, mon observation. Je transforme mon évitement, ma sensiblerie excessive, ma pareisse et mon laisser-aller. Pour une conscience de mon identité, j'utilise mon cerveau gauche, mes ressources masculines. Je développe ma concentration, mon analyse, ma maîtrise de soi, ma volonté, ma puissance juste, ma capacité d'action, mon esprit d'entreprise. Je transforme ma résistance aux changements, ma rigidité, mon insensibilité, mon orgeuil, mon obstination. Je m'accomplis, je trouve ma raison d'être. C'est la quête de mon bonheur. Mon corps est mon allié. Du côté droit, il me fait femme. Du côté gauche, il me fait homme. Mon âme respire grâce à ces deux intentions : la réception et l'action. Je protège mon ventre qui est le siège de mes émotions, lié au deuxième chakra. C'est ici que je me respecte et que je trouve l'équilibre entre moi et les autres. C'est ici que j'ose ressentir et dire non. Je protège mes yeux qui sont le siège de ma peur et de ma colère, lié au 6ème chakra. C'est ici que je désactive les pensées négatives qui m'animent. C'est ici que je trouve ma clairvoyance, cette lucidité qui m'ouvre aux changements. Je protège mon plexus solaire qui est le siège de ma puissance, lié au troisième chakra. C'est ici que je trouve ma juste place. C'est ici que je me considère et que je considère le monde qui m'entoure. C'est ici que je refuse la manipulation et la domination. Je suis fière de moi car j'accepte ma seule responsabilité, celle d'être en contact avec moi-même pour embrasser la cohérence du tout.

16 juillet 2009

Coquillage

La naissance de Vénus, Sandro Botticelli, peint vers 1485.
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Tu es. Tu existes. Tu en as marre. C'est ainsi. Pourquoi vouloir croire que tu n'as pas ta place ? Parce que tu ne veux pas vivre. Mais tu vis. Tu es belle. Tu es jeune. Et surtout, tu respires. Tu t'appelles Vi-Zigote. Dis-toi bonjour. Bonjour. Dis-toi que tu as des désirs. J'ai des désirs. Dis-toi que tu as le droit de les connaître. J'ai le droit de les connaître. Demande-toi s'ils sont justes. Est-ce qu'ils sont justes ? Certains oui, d'autres pas. Pose-toi la question. Laquelle ? Quels sont tes désirs justes ? Quels sont mes désirs justes ? Tes désirs justes sont : vouloir t'affirmer, vouloir être respectée, vouloir travailler dans un organisme oeuvrant pour la défense de la paix, gagner de l'argent, vouloir fonder une famille, vouloir que l'homme que tu aimes t'aime, te protège et te défende. Quels sont les désirs qui ne sont pas justes ? Vouloir fuir, casser, fumer, mourir, être seule, échouer, tuer la terre entière, rejeter et être rejetée. Tu devrais arrêter! Pour que les désirs justes émergent et respirent. Tu es capable de les réaliser. Va dormir et réveille-toi avec eux. Et, passe à autre chose. Ne critique plus.